De retour de trek ! On a plein de trucs à vous raconter ! Mais on va d’abord commencer par nos aventures dans la jungle népalaise. Hé oui, le Népal ce n’est pas juste des montagnes et des temples, il y a aussi la jungle dans le sud du pays. En tout cas, nous on le savait pas avant d’arriver !
On s’est dit que tant qu’à descendre des montagnes vers les plaines du sud, on pourrait prendre la voie rapide, soit une rivière. Ni l’un ni l’autre n’avions essayé le rafting avant mais comme on ne fait pas les choses à moitié, on a décidé de se lancer pour une expédition de 2 jours sur la rivière Trisuli qui descend de Kathmandu vers le parc national de Chitwan. On s’est trouvé une équipe de rafteurs qui voulaient bien organiser ça pour nous et on s’est lancés sans trop se poser de question. On a commencé à se remettre un peu en question en arrivant devant la rivière blanchie par les courants. Il faut mentionner que la mousson vient juste de se terminer (ou est en voie de…) et que les rivières sont gonflées à bloc… En bon insouciants, on s’est lancés quand même dans le courant (pas sans quelques palpitations cardiaques) et sans le savoir, on a affronté des rapides R4 et R5 (très forts). Mais bon, avec une bonne équipe, ça ne paraît pas si intense. En fait, c’est si drôle ! On a adoré l’expérience et on a rie du début à la fin. Il faut dire qu’on a eu la chance de tomber sur une équipe de jeunes qui ont décidé de nous en donner pour notre argent. On a pu se laisser dériver dans la rivière aux côtés du raft, on a fait chavirer par exprès l’embarcation à plusieurs reprises pour le plaisir de tomber dans les rapides et d’être «secourus» par des kayaks. Tomber dans un rapide, ça peut être légèrement paniquant quand tu te fais tellement brasser que tu ne sais plus trop où tu es mais il y avait toujours des mains expertes pour nous ramener rapidement dans le bateau. Entre les moments d’intensité, on se laissait dériver avec pour vue les montagnes couvertes de végétation luxuriante et de rizières en terrasse de part et autre de la rivière.
On a campé dans une tente sortie tout droit des années ‘70 en plein milieu de nulle part dans ce paysage magnifique. On a eu la chance d’être les seuls étrangers dans une équipe exclusivement népalaise et on a pu s’immerger dans la culture locale pour une soirée. Le raksi (alcool frelaté qui a un léger goût de vinaigre de riz) a aidé à délier les langues et on a essayé de les suivre de peine et de misère alors qu’ils chantaient des chansons et jouaient de la musique. On s’est répété qu’il ne faut pas avoir peur du ridicule quand ils nous ont convaincus de danser avec eux ! C’est le cœur gros qu’on s’est séparé le lendemain après-midi alors que l’on est arrivé à Chitwan.
Chitwan, c’est le côté inconnu du Népal. C’est le parc national où on a le plus de chance de voir des animaux sauvages en Asie. Et pour ça, on a été servis. Surtout quand on a croisé 2 rhinos qui broutaient paisiblement sur les berges de la rivière. Plus tard, on a appris qu’ils étaient là à tous les jours mais bon… ça ne brise pas la magie du moment où on pensait qu’on était tellement exclusifs. Chitwan se caractérise par ses éléphants domestiques qui sont utilisés comme moyen de transport. C’est assez inusité de voir quelqu’un passer à dos d’éléphant tout bonnement dans la rue. Nous on se pâmait complètement et ça faisait rire les locaux pour qui un éléphant c’est aussi commun qu’un chien ! On a particulièrement tripé sur le petit éléphanteau de 4 mois qui avait un kick sur Phil. On n’aura pas vu de tigres (une chance dans le fond… pas sûrs que t’as envie de te retrouver face à face avec un tigre dans la jungle), ni de gharial (type de crocodile) mais on aura socialisé avec les sangsues le temps de notre séjour. On est repartis de Chitwan vers Pokhara avec quelques litres de sang en moins mais bien contents de notre expérience.
Vous avez des amis népalais et éléphants, vous êtes si cool!
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